Vaccins & Médicaments | Préparer séjour aux Philippines

Vaccins & Médicaments | Préparer séjour aux Philippines

Les Philippines, comme la plupart (tous ?) les pays du sud-est asiatiques est une zone où sévissent diverses maladies tropicales. La plupart de ces maladies sont transmises à travers les piqûres de moustiques. Dengue, paludisme, encéphalite japonaise… Il existe un vaccin pour l’encéphalite japonaise.  Seulement voilà, il n’existe de vaccin ni contre la dengue, ni contre le paludisme. Il y a bien un traitement préventif contre le paludisme. Seulement celui-ci cumule les effets secondaires et nous a donc été déconseillé lors de nos consultations. En short, voilà pour les risques. Du coup, quels sont les vaccins & médicaments à prévoir pour un séjour aux Philippines?

1- Se prémunir des moustiques

Ainsi, la clé pour éviter d’attraper une de ces maladies est d’éviter de se faire piquer par les moustiques… Dis comme ça, ça paraît simpliste, voir idiot. Cependant, il y a quelques règles qui découlent de ce conseil simple :

  • Jamais sans ma Off Lotion: On en trouve partout aux Philippines. La « Off » lotion s’applique directement sur la peau et éloigne les moustiques pour la journée (12h00). Elle est assez efficace pour que l’on s’en rende compte quand on l’oublie en subissant les assauts des moustiques…
  • Dormir sous une moustiquaire
  • Si possible porter des vêtements longs: surtout vrai le soir à partir de 17h30/18h00. A cette heure-là, les moustiques ont tendance à s’énerver et à partir en chasse. Du coup, le port d’un pantalon peut s’avérer très utile !

2- Nourriture et eau

Un autre risque qui guette le visiteur aux Philippines est l’hépatite ! Il en existe trois types, A, B et C. L’hépatite se contracte à l’ingestion d’eau ou de nourriture contaminée, lors de rapports sexuels ou au contact de sang contaminé. Pour le coup, pas de soucis puisqu’il existe un vaccin. Bref, le risque principal est a priori l’eau et la nourriture aux quels il faut par ailleurs faire attention.

Enfin, un risque qui guette tout voyageur est la tourista. Encore une fois, la nourriture et l’eau seront vos principaux ennemis. Mais comme on ne peut pas arrêter de manger et de boire (Captain obvious), il vaut mieux se prémunir contre les effets de la tourista. Désinfectant intestinal et smecta au programme !

Voilà, avec tout ça, ça devrait déjà aller mieux.

3- Sources académiques

Pour une liste établie par des professionnels, référez-vous au site de l’Institut Pasteur. Vous y trouverez une liste par pays des risques et vaccins/ médicaments correspondant.

Enfin, avant de partir, consulter un médecin du CHU le plus proche au service des maladies tropicales. C’est ici que seront faites vos injections type encéphalite japonaise. De plus, les médecins de ce centre vous donneront conseils pour assurer, tant que possible, que votre séjour se passe bien.

Préparer un séjour aux Philippines | l’administratif (VISA)

Préparer un séjour aux Philippines | l’administratif (VISA)

Vacances Philippines (-1 mois) :

Venir en vacances aux Philippines, pour une durée de moins d’un mois, ce n’est pas compliqué d’un point de vue administratif ! La seule chose obligatoire est le PASSEPORT valable au moins 6 mois après la date de retour. Pour un séjour de 30 jours (au maximum) il n’y a pas besoin de visa pour la majorité des étrangers venant d’Europe.

  • Le VISA est gratuit le premier mois pour les français
  • Vérifiez bien votre passeport avant de vous programmez dans vacances aux Philippines.
  • Prenez une copie de votre billet d’avion retour pour prouver votre durée de voyage ( -1 mois)

Séjour Philippines (+ 1 mois) :

Après le premier mois de VISA gratuit, il est impératif de prolonger son VISA pour avoir la possibilité de repartir du territoire autrement risque d’illégalité. Dans notre cas, vu que nous sommes sous le statut volontaire, nous allons tous les deux mois au bureau de l’immigration (SM North Quezon City) pour renouveler notre VISA. Nous payons environ 30€ par mois. C’est rapide & simple.

  • Prolongation de VISA tous les mois au bureau de l’immigration
  • Inscription aux français de Manille (Ambassade de France) : ce n’est pas obligatoire mais toujours pratique pour avoir des informations françaises (vote de l’étranger, droits, assurance…)
Se déplacer à Manille: L’inimitable tricycle

Se déplacer à Manille: L’inimitable tricycle

Pour continuer la série sur les moyens de transport existant à Manille, voici un petit article sur les tricycles. Le tricycle est comme son nom l’indique une moto à trois roues. Plus exactement, le tricycle est un side-car fait maison où dont la fabrication et l’entretien sont artisanaux.

Le mode de fonctionnement :

Rien n’est plus simple et il ressemble à celui du taxi. On attire l’attention du conducteur, on lui indique la destination et c’est parti. Le prix est fonction de la distance et du nombre de passagers. A Quezon, où nous vivons, pour un trajet court, le prix sera de 18 pesos pour deux, 27 pesos pour trois etc… C’est un peu différent en zone extra-urbaine où le tricycle peut aussi servir pour des trajets longs, auxquels cas il sera plus cher.

 

Les tricycles à Manille sont dévolus aux trajets courts, pas plus de dix minutes s’il n’y a pas de bouchons. Chaque conducteur à une licence qui le rattache à un barangay (plus petite unité administrative) et doit prendre ses clients dans ce Barangay. Le Barangay est écrit devant et derrière avec un numéro associé. De plus, toute les Tricycle rattachée à un même Barangay sont de la même couleur, à Fairview Barangay, c’est jaune!

La machine :

En général, la moto qui tire l’attelage est une 125cc même si la cylindrée peut grimper jusqu’à 250cc. On peut y monter à… ça dépend des standards de chacun en termes de confort. Il n’est pas rare de croiser un tricycle qui sert de bus à des collégiens/lycéens pour se rendre à leurs cours. Ils montent en grappe sur le tricycle et peuvent ainsi se déplacer à sept. Il y en a trois dans le side-car, deux derrière le chauffeur, un sur la roue du side-car et un sur le pare-chocs arrière. Effectivement, ça fait beaucoup et les pauvres 125cc souffrent au moment d’attaquer une côte. Le plus souvent cependant, on ne monte pas à plus de quatre dans un tricycle. C’est un moyen de se déplacer super sympa en tout cas.

Comme les Jeepneys, les tricycles portent les traces des bricolages successifs nécessaires à leur fonctionnement. Les durites sont rafistolées, la roue du side-car prend parfois un angle excessif qui donne l’impression qu’elle peut plier à tout moment, les lumières sont utiles pour être vu mais assez peu pour voir.  La plupart des chauffeurs pilotent en tongs ce qui n’est pas pour renforcer l’impression générale de sécurité…

Pour la petite anecdote, il m’est arrivé de voir mon chauffeur se signer après que l’on est manqué de se faire écraser par un bus sur Commonwealth Avenue. Ça fait drôle !

Bref, en tricycle comme en Jeepney, mieux vaut éviter d’être trop regardant sur la sécurité et le confort et se concentrer sur tout ce qui fait le charme de ces engins/

Se déplacer à Manille : L’emblématique Jeepney

Se déplacer à Manille : L’emblématique Jeepney

Il existe plusieurs moyens de se déplacer à Manille. Le jeepney est sans doute le plus important et le plus populaire.  Avec cet article, nous essayons de proposer un petits récapitulatif pour présenter ce moyen de transport.

En arrivant à Manille, on est frappé du nombre de Jeepneys qui circulent. Les jeepneys sont dérivés des jeeps que les américains ont apporté dans leurs bagages pendant la seconde guerre mondiale. Vu d’aujourd’hui, cette histoire ressemble plus à une légende urbaine car il est vraiment difficile d’identifier une trace du véhicule d’origine dans les jeepneys qui circulent. Toujours est-il que c’est le moyen de locomotion le plus répandu et le plus utilisé par les philippins. Les Jeepneys fonctionnent sur un système un peu hybride. Ils assurent un service public mais les Jeepneys en eux-mêmes appartiennent à leurs propriétaires qui doivent payer une licence pour avoir le droit de les conduire. En fait, c’est à mi-chemin entre le bus et le taxi chez nous.

Il est peu cher, un trajet de moins d’une heure coûte en général 7PHP. Les usagers sont invités à s’entasser à l’arrière du véhicule, parfois à la limite du supportable mais en général, on reste dans les limites de la simple convivialité.

Infos pratiques :

  • Pour connaître la direction, il faut se fier au panneau qui sont posés derrière le pare-brise avant. Ceux-ci n’indiquent que le terminus, pour en savoir plus sur le trajet avant de monter dans le Jeepney, il faut se reporter au nombreux « aiguilleurs » qui indique où va quel Jeepney.
  • Il n’y a pas d’horaires pour les Jeepneys. Ce n’est pas un problème à Manille où ils circulent en très grand nombre. Par contre, ça peut le devenir quand on sort de la capitale pour aller dans les zones pas ou peu urbanisées. D’autant que les conducteurs attendent dans certains cas que le Jeepney soit plein pour démarrer ce qui peut prendre du temps.
  • Pour le paiement, il faut tout simplement attirer l’attention de son voisin en lui disant « Bayad po » (mon paiement) et en lui tendant le paiement en question. A son tour, il va faire passer le paiement vers le chauffeur. Après quoi la monnaie fera le même trajet dans le sens inverse. C’est original, plutôt sympa et efficace !
  • Evidemment, il n’y a aucun plan ni arrêt fixe mis à part le terminus. Du coup, si on veut s’arrêter avant, il faut demander au chauffeur ou à son voisin s’il peut nous indiquer le moment où descendre. Quand on commence à connaître les directions, il devient assez facile d’utiliser le Jeep, en attendant, il faut s’en remettre à la bonne volonté de ces co-voyageurs.
  • Pour demander l’arrêt, il faut soit dire « para po » (Arrêtez-vous SVP) au chauffeur, soit frapper le plafond du Jeepney, soit tirer sur une corde qui se trouve au plafond et qui alertera le chauffeur. N’importe quel voyageur peut demander à s’arrêter à n’importe quel moment.

Le règne de la bricole :

Comme je le disais plus haut, les Jeepneys n’ont plus grand-chose d’origine et si on y prête un peu attention, il est facile de voir qu’ils roulent encore grâce à une succession de rafistolage. Par exemple, les pédales remontent en général à l’aide de tendeurs (type bagages à vélo). Forcément, la première fois que l’on regarde, ça fait bizarre. On se rend aussi compte en roulant de nuit que la puissance des phares baisse avec le régime moteur. Ainsi, comme sur une bonne vieille 103 Peugeot, quand le chauffeur s’arrête et n’accélère plus, les phares sont pratiquement éteints. Vous constaterez aussi que le moteur ne doit pas être très étanche. Une fois sur deux, quand le Jeepney s’arrête à une station essence, c’est pour refaire le plein d’eau…

Et encore, c’est sans parler des peintures et décorations. Là aussi, les propriétaires de Jeepneys font preuve d’inventivité pour décorer leurs engins, avec plus ou moins de réussite. A noter que tout Jeepney qui se respecte porte la mention « God save us » ou « Jesus save us » à l’extérieur ou à l’intérieur de la carlingue.

Bref, ces véhicules sont vraiment géniaux et il faut les apprécier pour leur charme à défaut de les apprécier pour le confort et la sécurité qu’ils offrent !

 

Adaptation aux conditions philippines

Adaptation aux conditions philippines

En arrivant aux Philippines je ne savais pas trop à quoi m’attendre en terme de conditions d’hygiène ! Pour vous resituer un petit peu, nous vivons dans un campus à Quezon City, une ville proche de Manille. Au sein du campus, nous occupons un bâtiment avec des jeunes issus de 7 pays d’Asie (Mongolie, Corée du Sud, Thaïlande, Vietnam, Myanmar..), et des locaux qui travaillent pour l’association. Ainsi, nous partageons un mode de vie proche de celui des asiatiques aussi bien du point de vue alimentaire que de celui de l’hygiène et du confort. Une adaptation est donc nécessaire mais totalement surmontable !

Le campus RVA où nous habitons

Voici quelques petites choses à savoir :

  • L’eau du robinet n’est pas potable. Il faut toujours avoir à porter de main une bouteille d’eau pour boire mais aussi pour les petits gestes quotidiens comme se laver les dents.
  • Dans notre campus, nous n’avons pas d’eau chaude pour les douches ! Les premières fois la douche froide était compliquée mais après on s’habitue vite & on l’apprécie aussi car il fait très chaud.
  • Les lézards, moustiques, cafards sont des bêtes que l’on croise régulièrement. Pareil que la douche froide, on s’habitue à eux. Mais une protection régulière est nécessaire pour éviter de se faire dévorer. Chaque matin et chaque soir il faut s’appliquer une crème sur les bras et jambes pour éviter les piqûres (Nom de la crème : OFF! Overtime)
  • Aux Philippines, en tout cas, il ne FAUT pas jeter le papier toilette dans les toilettes car sinon gare aux toilettes bouchées ! Nous pouvons donc trouver à côté de chaque toilette une petite poubelle pour y placer le papier utilisé ! Charmant, hein ?
  • Le marché de Quezon City, “Wet Market” (en français le marché humide), tire son nom des multiples trous dans sa toiture qui entraîne l’apparition de plaques d’eau stagnante. Traverser ce marché est une expérience comment dire : EDIFIANTE !! Celui-ci ne ressemble absolument pas aux standards des marchés français. Ici, il n’y a pas de frigo pour conserver les viandes, pas de glace pour les poissons, pas de barrière entre les clients & la nourriture… Tu marches dans de l’eau pas très propre pour aller chercher ton poisson, dans le rayon viande il y a une odeur qui donne envie de vomir, et pas grave si la viande tombe dans l’eau – elle est vite remise sur l’étalage ni vu ni connu. C’est une expérience à vivre !
  • Tout se fait à la main : du linge à la vaisselle !
  • De nombreux chats se trouvent sur le campus, mais malheureusement pour nous il faut éviter de les toucher..
  • Le ventilateur, la clim’ : on les retrouve dans toutes les pièces du campus, mais aussi dans les hôtels, bus ou taxi

Ainsi voici quelques informations concernant notre lieu d’habitation. Je pense que nous allons en découvrir de nouvelles suite au fur et à mesure de notre année ici.