Photo Manille Intramuros

Photo Manille Intramuros

Voici les photos de notre journée à Manille Intramuros. Au programme, ballade, musée, jardin dans la vieille ville! Finalement, il y a pas mal de choses qui valent le détour et c’est très sympa d’y passer la journée! Pour l’article qui va avec ces photos, il est disponible ici.

 

Journée du volontaire français à Manille

Journée du volontaire français à Manille

Le samedi 8 octobre, nous étions invités à la journée du volontaire français à Manille. Cet évènement se déroulait sur deux jours : le 7 et 8 octobre. Avec les élèves de YLDC nous avons participé à cette journée du volontariat ! Nous sommes partis à 5h du matin de Quezon City pour nous rendre au lycée français de Manille, lieu où se déroulait l’évènement. Nous étions excités à l’idée de manger français, on imaginait du fromage, du vin, mais aussi des pains au chocolat ou croissant pour le petit déjeuner… Grande déception : tout à long de la journée nous avons mangé des plats philippins et du riz.

La journée a commencé par le discours d’un diplomate français sur le volontariat, puis le directeur de France Volontaire a expliqué l’intérêt du volontariat et les possibilités de contrat pour devenir volontaire.

Les animations réalisées par les enfants de l’école, de l’association Virlanie était vraiment top ! Nous avons pu découvrir une danse traditionnelle philippine, celle-ci est réalisée avec des noix de cocos coupées en deux, les différentes chansons chantées par les enfants de l’association Virlanie dont quatre en français. C’était touchant, cette attention à l’encontre des volontaires français, ils nous ont même offert un petit mot pour nous remercier d’être volontaire aux Philippines ainsi que des belles roses rouges !

 

L’après-midi, plusieurs jeux sportifs étaient proposés, nous avons choisi de jouer au basket-ball. Ce tournoi de basket était stressant car on sentait l’esprit de compétition de l’ensemble des joueurs et notamment de l’équipe composée d’élèves du lycée français (la seule non mixée). Au final, j’étais la seule fille à jouer ! C’était bien de pratiquer de sport mais l’arrogance des français à l’encontre des élèves de YLDC et des autres élèves d’associations a gâché un peu notre enthousiasme. Cette journée devait être basée sur la solidarité, le fair-play et notamment le rapprochement des différentes communautés c’est-à-dire françaises et philippines. Quelques éléments ont gâché ce moment de partage ! De nombreux volontaires, dont nous, ont fait remonter cette information pour que les prochaines fois ce genre d’incidents ne se reproduisent plus.

Mais dans sa globalité, l’évènement était très bien organisé et celui-ci nous a permis de rencontrer de nombreux volontaires français ce qui était quand même l’objectif principal. Un gros coup de cœur pour la prestation des jeunes venus avec l’association Virlanie !

Cours d’Excel au YLDC

Cours d’Excel au YLDC

J’ai eu le plaisir d’être invité à enseigner le module Excel du programme de formation YLDC aux jeunes ayant rejoint la formation en Septembre. L’occasion de présenter plus amplement le programme de YLDC et le fonctionnement de ce centre. Le Youth Leadership Development Center (YLDC) a ouvert au Barangay Fairview en 2015. Ce projet est donc encore jeune et en phase de maturation.  L’idée est de donner à des jeunes entrés sans qualifications les clés pour s’insérer professionnellement à l’issue de la formation où l’envie de reprendre les études.

lPour ce module, je dispose de 12h00 afin d’enseigner les bases d’Excel aux jeunes participants au programme. Je me suis donc retrouvé en face de 12 élèves qui n’avait jamais ouvert et encore moins utilisé un fichier Excel de leur vie. Il faut donc commencer par le commencement, à savoir définir Excel et préciser les utilisations qui en sont faites en entreprises au quotidien. Et c’est là que je me remets à la place des élèves et que je me rappelle à quel point l’enseignement « magistral » d’Excel est une gageure, tant il est difficile de mettre ensuite en pratique les connaissances théoriques acquises.

 

Ainsi, sur les 3h00 allouées pour cette première session, seules 30 minutes ont été consacrées à la présentation du logiciel, les 2h30 restantes l’ont été pour des exercices.y

  • Les élèves avaient très envie d’apprendre et j’ai été étonné par leurs capacités à suivre un cours de 3h00 d’Excel ce que j’étais bien incapable de faire quand j’étais à leurs place. Un vrai point positif car j’étais un inquiet de ne pas pouvoir garder leur attention aussi longtemps.
  • Du coup, deuxième point positif, la plupart des élèves ont progresser super rapidement pendant la session ce qui fait toujours plaisir.
  • Etonnant tout de même de constater qu’en partant plus ou moins tous du même point au début du cours, des différences sont déjà perceptibles à la fin du cours quand je leur demande de faire un exercice qui reprend toutes les notions vues au cours des 2h30 précédentes.
  • Difficile aussi de savoir dans quelle mesure ils seraient capables de reproduire la même chose sans recevoir d’aide extérieure. Ce sera un peu le crash test du deuxième cours pour voir si les connaissances ont été acquises.

Je saurai donc vendredi prochain (2ème cours) si j’ai été un bon professeur pour cette première session selon ce que les élèves seront capables de reproduire la semaine prochaine. J’espère avoir été le plus productif possible et que tout sera intégré la semaine prochaine, je rêve un peu…

En tout cas, j’ai passé une excellente matinée avec les élèves. Ils ont fait des efforts pour rester concentrer et surmonter les difficultés. Les plus à l’aise ont vite pris leurs responsabilités pour aider ceux qui l’étaient moins. Bref, j’ai déjà hâte d’y retourner la semaine prochaine pour mesurer les progrès et continuer à avancer avec eux!

Se déplacer à Manille: L’inimitable tricycle

Se déplacer à Manille: L’inimitable tricycle

Pour continuer la série sur les moyens de transport existant à Manille, voici un petit article sur les tricycles. Le tricycle est comme son nom l’indique une moto à trois roues. Plus exactement, le tricycle est un side-car fait maison où dont la fabrication et l’entretien sont artisanaux.

Le mode de fonctionnement :

Rien n’est plus simple et il ressemble à celui du taxi. On attire l’attention du conducteur, on lui indique la destination et c’est parti. Le prix est fonction de la distance et du nombre de passagers. A Quezon, où nous vivons, pour un trajet court, le prix sera de 18 pesos pour deux, 27 pesos pour trois etc… C’est un peu différent en zone extra-urbaine où le tricycle peut aussi servir pour des trajets longs, auxquels cas il sera plus cher.

 

Les tricycles à Manille sont dévolus aux trajets courts, pas plus de dix minutes s’il n’y a pas de bouchons. Chaque conducteur à une licence qui le rattache à un barangay (plus petite unité administrative) et doit prendre ses clients dans ce Barangay. Le Barangay est écrit devant et derrière avec un numéro associé. De plus, toute les Tricycle rattachée à un même Barangay sont de la même couleur, à Fairview Barangay, c’est jaune!

La machine :

En général, la moto qui tire l’attelage est une 125cc même si la cylindrée peut grimper jusqu’à 250cc. On peut y monter à… ça dépend des standards de chacun en termes de confort. Il n’est pas rare de croiser un tricycle qui sert de bus à des collégiens/lycéens pour se rendre à leurs cours. Ils montent en grappe sur le tricycle et peuvent ainsi se déplacer à sept. Il y en a trois dans le side-car, deux derrière le chauffeur, un sur la roue du side-car et un sur le pare-chocs arrière. Effectivement, ça fait beaucoup et les pauvres 125cc souffrent au moment d’attaquer une côte. Le plus souvent cependant, on ne monte pas à plus de quatre dans un tricycle. C’est un moyen de se déplacer super sympa en tout cas.

Comme les Jeepneys, les tricycles portent les traces des bricolages successifs nécessaires à leur fonctionnement. Les durites sont rafistolées, la roue du side-car prend parfois un angle excessif qui donne l’impression qu’elle peut plier à tout moment, les lumières sont utiles pour être vu mais assez peu pour voir.  La plupart des chauffeurs pilotent en tongs ce qui n’est pas pour renforcer l’impression générale de sécurité…

Pour la petite anecdote, il m’est arrivé de voir mon chauffeur se signer après que l’on est manqué de se faire écraser par un bus sur Commonwealth Avenue. Ça fait drôle !

Bref, en tricycle comme en Jeepney, mieux vaut éviter d’être trop regardant sur la sécurité et le confort et se concentrer sur tout ce qui fait le charme de ces engins/

Se déplacer à Manille : L’emblématique Jeepney

Se déplacer à Manille : L’emblématique Jeepney

Il existe plusieurs moyens de se déplacer à Manille. Le jeepney est sans doute le plus important et le plus populaire.  Avec cet article, nous essayons de proposer un petits récapitulatif pour présenter ce moyen de transport.

En arrivant à Manille, on est frappé du nombre de Jeepneys qui circulent. Les jeepneys sont dérivés des jeeps que les américains ont apporté dans leurs bagages pendant la seconde guerre mondiale. Vu d’aujourd’hui, cette histoire ressemble plus à une légende urbaine car il est vraiment difficile d’identifier une trace du véhicule d’origine dans les jeepneys qui circulent. Toujours est-il que c’est le moyen de locomotion le plus répandu et le plus utilisé par les philippins. Les Jeepneys fonctionnent sur un système un peu hybride. Ils assurent un service public mais les Jeepneys en eux-mêmes appartiennent à leurs propriétaires qui doivent payer une licence pour avoir le droit de les conduire. En fait, c’est à mi-chemin entre le bus et le taxi chez nous.

Il est peu cher, un trajet de moins d’une heure coûte en général 7PHP. Les usagers sont invités à s’entasser à l’arrière du véhicule, parfois à la limite du supportable mais en général, on reste dans les limites de la simple convivialité.

Infos pratiques :

  • Pour connaître la direction, il faut se fier au panneau qui sont posés derrière le pare-brise avant. Ceux-ci n’indiquent que le terminus, pour en savoir plus sur le trajet avant de monter dans le Jeepney, il faut se reporter au nombreux « aiguilleurs » qui indique où va quel Jeepney.
  • Il n’y a pas d’horaires pour les Jeepneys. Ce n’est pas un problème à Manille où ils circulent en très grand nombre. Par contre, ça peut le devenir quand on sort de la capitale pour aller dans les zones pas ou peu urbanisées. D’autant que les conducteurs attendent dans certains cas que le Jeepney soit plein pour démarrer ce qui peut prendre du temps.
  • Pour le paiement, il faut tout simplement attirer l’attention de son voisin en lui disant « Bayad po » (mon paiement) et en lui tendant le paiement en question. A son tour, il va faire passer le paiement vers le chauffeur. Après quoi la monnaie fera le même trajet dans le sens inverse. C’est original, plutôt sympa et efficace !
  • Evidemment, il n’y a aucun plan ni arrêt fixe mis à part le terminus. Du coup, si on veut s’arrêter avant, il faut demander au chauffeur ou à son voisin s’il peut nous indiquer le moment où descendre. Quand on commence à connaître les directions, il devient assez facile d’utiliser le Jeep, en attendant, il faut s’en remettre à la bonne volonté de ces co-voyageurs.
  • Pour demander l’arrêt, il faut soit dire « para po » (Arrêtez-vous SVP) au chauffeur, soit frapper le plafond du Jeepney, soit tirer sur une corde qui se trouve au plafond et qui alertera le chauffeur. N’importe quel voyageur peut demander à s’arrêter à n’importe quel moment.

Le règne de la bricole :

Comme je le disais plus haut, les Jeepneys n’ont plus grand-chose d’origine et si on y prête un peu attention, il est facile de voir qu’ils roulent encore grâce à une succession de rafistolage. Par exemple, les pédales remontent en général à l’aide de tendeurs (type bagages à vélo). Forcément, la première fois que l’on regarde, ça fait bizarre. On se rend aussi compte en roulant de nuit que la puissance des phares baisse avec le régime moteur. Ainsi, comme sur une bonne vieille 103 Peugeot, quand le chauffeur s’arrête et n’accélère plus, les phares sont pratiquement éteints. Vous constaterez aussi que le moteur ne doit pas être très étanche. Une fois sur deux, quand le Jeepney s’arrête à une station essence, c’est pour refaire le plein d’eau…

Et encore, c’est sans parler des peintures et décorations. Là aussi, les propriétaires de Jeepneys font preuve d’inventivité pour décorer leurs engins, avec plus ou moins de réussite. A noter que tout Jeepney qui se respecte porte la mention « God save us » ou « Jesus save us » à l’extérieur ou à l’intérieur de la carlingue.

Bref, ces véhicules sont vraiment géniaux et il faut les apprécier pour leur charme à défaut de les apprécier pour le confort et la sécurité qu’ils offrent !